La 5G, une technologie indispensable pour les entreprises et les territoires !
À la veille du démarrage des enchères pour l’attribution des fréquences, faisons un point sur ce que nous savons sur la 5G…
La 5G est un accélérateur d’innovations qui, combiné avec l’IA et le Big Data, apportera un avantage concurrentiel considérable aux entreprises françaises. La diversité des usages qu’elle permet et ses applications industrielles, notamment lorsqu’elles sont associées avec la robotique, pourront appuyer l’effort de réindustrialisation de certains bassins d’emploi.
Support de l’aménagement du territoire, elle sera aussi un moyen de lutte contre la fracture numérique : en réduisant la saturation réseau dans les concentrations urbaines et en permettant un accès simplifié au Très Haut Débit dans les zones blanches, la 5G agira en catalyseur du Plan France THD et du New Deal mobile. Tout en opérant sous la protection du RGPD, la 5G permettra une couverture internet complète au niveau national et le développement du tissu entrepreneurial local.
La 5G aura une empreinte carbone inférieure à la 4G. Via la mise en veille automatique et une optimisation de la gestion de réseaux basée sur l’IA, les antennes 5G consommeront en effet moins – à trafic égal – que les antennes 4G. L’usage de la technologie mobile a d’ailleurs permis en 2018 une réduction globale des émissions de gaz à effet de serre d’environ 2 135 millions de tonnes, soit 10 fois son empreinte carbone.
Le passage à la 5G se fera de manière progressive et s’inscrira dans la continuité du cycle de vie des équipements réseau actuels, limitant les déchets électroniques. Cela s’intègre dans la tendance globale qui conduit les utilisateurs à restreindre leurs usages numériques individuels et les opérateurs de télécommunication à s’engager à la neutralité carbone pour 2050.
Enfin, tranquillisons-nous : la 5G respecte la réglementation française qui encadre strictement les émissions radioélectriques. Pendant plusieurs mois, l’absence de prise de position claire de la part des autorités sanitaires sur l’impact de la 5G sur la santé a donné lieu à des inquiétudes légitimes mais les conclusions les plus récentes* indiquent que les bandes moyennes (jusqu’à 3,5 GHz) et basses fréquences, qui seront utilisées pour les premiers déploiements 5G, sont déjà utilisées depuis des années pour la TNT, la 3G ou le Wifi, sans causer de dommage avéré à la santé. Il n’y a donc pas de raison de penser qu’il en ira autrement pour la 5G ! Les bandes millimétriques (26 GHz) ne seront pas utilisées avant 2025, ce qui laisse le temps de tirer des conclusions sur leur éventuel impact sanitaire et sur les principes de précaution à adopter en conséquence.
* Rapport de la mission conjointe mandatée par les ministres français de la Transition écologique, des Solidarités et de la Santé, et de l’Économie, des Finances et de la Relance, ainsi que par la ministre déléguée en charge de l’Industrie, publié en septembre 2020 ; rapport de l’agence publique de santé néerlandaise Gezondheidsraad, publié en septembre 2020.
Pour aller plus loin : retrouvez notre dernière analyse sur les enjeux de la 5G, menée par notre expert #télécom Jean-Luc Lemmens : https://fr.idate.org/note-enjeux-5g/
CEO @ Poggianti Insights | Startup Growth Mentor | Former Qualcomm, Nokia | Executive MBA @ INSEAD
4 ansMerci Jacques. Un article précis et concis sur la plate-forme d’innovations que représente la #5G surtout quand elle est couplée avec le Edge Computing et l’IA. On comprend bien les externalités positives que crée cette infrastructure essentielle quand on vous lit.