Entreprendre, c’est plus qu’un métier. C’est une manière d’aborder le monde, de surmonter ses obstacles et embrasser ses opportunités.
C’est créer du lien, de la valeur, et donner du sens, là où il n’y en avait pas encore.
Je l’ai appris à 20 ans, quand j’ai fondé ma 1ère entreprise. Sans argent, sans réseau et sans mode d’emploi.
Je ne savais pas si je réussirais.
Je savais juste que je devais essayer.
Et j’ai appris sur le tas. En avançant, en tombant et en me relevant.
Un proverbe dit que la nécessité est mère de l’invention. Dans mon cas, elle a aussi été la mère de ma vocation.
Depuis, je n’ai cessé d’entreprendre.
Dans ma vie personnelle et professionnelle.
De ma petite entreprise de 30 personnes à la direction de grands groupes technologiques … jusqu’à ma fonction de ministre, j’ai entrepris pour avancer.
Et aujourd’hui encore, je le fais avec Ring Capital, en Afrique.
Nous finançons des projets à #impact, nous misons sur les talents locaux, nous accompagnons les #startups qui cherchent à résoudre les défis vitaux du continent : la #santé, l’#éducation, la #transition écologique, l’énergie, l’inclusion financière…Des femmes et des hommes qui ont décidé de transformer ce qui manque en quelque chose qui fait avancer.
Et il n’y a pas d’âge pour commencer.
Marie-Laure, 24 ans, ingénieure, fabrique des briques écologiques à base de sable et de plastique recyclé.
Aïssatou, 29 ans, transforme des déchets de manioc en sachets biodégradables.
Mamadou, 62 ans, ancien chauffeur est devenu éleveur bio et employeur de dizaines de jeunes dans sa commune.
3 âges, 3 histoires et 1 même volonté : créer, servir et agir.
Ils n’ont pas attendu un cadre parfait, ni des lois idéales ou des millions de financement. Ils ont commencé là où ils étaient, avec ce qu’ils avaient.
Entreprendre en #Afrique est souvent une question de survie. Mais c’est peut-être aussi ce qui sauvera ce continent .
Pour que cette énergie devienne puissance collective il faut :
- construire la #confiance des investisseurs, des partenaires et des institutions,
- former cette #jeunesse vibrante qui ne demande qu’à contribuer,
- accueillir les #diasporas prêtes à partager leur expertise,
- Et surtout bâtir des #alliances concrètes et durables. Locales et internationales. Publiques et privées.
C’est là que se trouve le vrai moteur du #changement et c’est en grande partie la responsabilité des politiques publiques.
Mais il ne faut pas attendre l’environnement parfait pour commencer. Il n’arrivera pas.
À 20 ans, 45 ou 60 ans, que vous soyez une #femme, un #homme, un #jeune diplômé ou un #retraité engagé, si vous vous sentez une âme d’entrepreneur, commencez là où vous êtes car « l’audace a du talent, l’audace a du génie »!
Ravie d’avoir pu partager cette conviction lors de l’événement #Inspire&Connect, organisé par Bpifrance au #Sénégal.
Merci pour ces échanges riches et profondément porteurs d’espoir.
@Fatou Niang & Jean Michel Karam, merci pour l’inspiration 😉